La météo expliquée sur Internet

 Accueil · Plan du site · La foudre

La météo expliquée
 

 

 

 

Facteurs du Climat
Une station météo
Variations climatiques
Les climats en France
Circulation atmosphérique
Les fronts atmosphériques
Lire une carte météo

Ciel Bleu

Les nuages

Formation des nuages

Les orages

Orages batiment

Pression atmosphérique

Régler son baromètre

Dépressions et anticyclones

Vent dominant

Vent et pression

La brise

Autan

Le mistral

Tramontane et mistral

Arcs-en-ciel

Les saisons

 

La prévision des orages

La foudre

 

Le Groenland

Le Désert

 
Mentions légales
 
 

www.meteo-pro.fr

 Les orages : Activités à risque
 

Dans un bâtiment ou une habitation


II faut éviter, en cas d'orage, certaines activités à l'intérieur même des bâtiments, surtout des maisons de campagne. Ainsi, il est recommandé de ne pas téléphoner, l'appel en cas d'urgence grave constituant un risque calculé.
 

Dans une habitation dont la protection intérieure contre la foudre n'a pas été spécialement réalisée, et même si l'habitation est équipée d'un paratonnerre, il faut éviter de toucher des pièces métalliques telles que conduites et robinets d'eau, de prendre un bain, de toucher les machines électrodomestiques.


La protection contre la foudre est une affaire de professionnel agréé : La seule façon de supprimer tout risque à l'intérieur consiste à réaliser une « équipotentialisation » de toutes les pièces métalliques en les interconnectant par des liaisons conductrices. Cette opération est toutefois affaire de spécialiste de systèmes de protection contre la foudre et doit être confiée à un installateur agréé de paratonnerres. Même s'il n'y a pas nécessairement de risque pour les personnes, il est toujours préférable de débrancher le câble d'antenne de télévision, et de s'éloigner d'au moins un mètre du poste.

 

 

 

 

En montagne : Les alpinistes se trouvent souvent sur des sommets ou des arêtes particulièrement exposés aux foudroiements. La première précaution évidente que doit prendre un alpiniste est donc de s'éloigner des pointes et des arêtes dès les
premiers signes avant-coureurs d'un orage : lorsqu'il entend le bourdonnement ou le bruit d'abeilles caractéristique de « l'effet de couronne », le champ électrique ambiant est déjà intense et il faut, de toute urgence, quitter les crêtes. La meilleure façon de se protéger contre un coup direct est de se réfugier sous un ressaut qui doit dominer d'au moins 5 à
10 fois sa propre hauteur.
Alpinistes, ne vous plaquez pas contre la paroi
Même à l'abri d'un coup direct, il faut prendre en compte les divers risques de foudroiement indirect par tensions de pas ou par tensions de toucher. À 15 m sous un pic, ces tensions sont dangereuses et il faut descendre à au moins 50 m pour que le risque soit suffisamment réduit. Une précaution supplémentaire est, toutefois, de ne pas se plaquer contre la paroi afin de ne pas s'exposera des différences de potentiel, notamment en présence de failles humides dont il faut se tenir éloigné d'au moins 1,50m.
Il peut également être dangereux de s'abriter dans une petite anfractuosité ou une petite grotte : en restant debout près de l'entrée, on risque de provoquer l'amorçage d'un arc électrique entre le plafond et la tête, et en s'appuyant au fond, on risque d'être traversé par un courant dérivé. Dans une telle situation, il faut se tenir accroupi le plus loin possible du plafond, des parois et du fond.
Une commotion électrique, même légère et qui ne laisserait aucune trace en d'autres circonstances, peut par surprise ou par perte momentanée du contrôle musculaire, faire lâcher prise et entraîner une chute grave. Ces accidents secondaires sont fréquents et l'alpiniste doit en tenir compte lorsqu'il s'installe pour attendre la fin de l'orage.


Sur l'eau, mer, lac ou rivière : Sur une grande surface d'eau, un bateau, et notamment un voilier, constitue une saillie donc un point d'impact privilégié pour la foudre. Dans une barque ou un bateau sans mât, il est certainement préférable de se tenir allongé à plat dans le fond, mais la meilleure précaution, si le temps le permet, est de rejoindre d'urgence la rive. Sinon, une falaise, un pont ou une estacade sont de bons abris. Le mât d'un bateau peut être frappé par la foudre aussi sûrement qu'un paratonnerre. Le principe qui guide la protection du bateau consiste à assurer une continuité électrique entre le sommet du mât et l'eau. Dans le cas d'un voilier moderne, le mât et les haubans, dont les attaches sont reliées entre elles, sont métalliques. Un mât paratonnerre et une bonne prise d'eau. Une telle superstructure constitue une sorte de cage de Faraday à larges mailles et assure donc une bonne protection du bateau. Si la coque est elle-même métallique, l'écoulement des courants de foudre vers l'eau se fait sans difficulté. Si la coque est en matière synthétique, il convient de fixer une ou deux chaînes à la ceinture métallique des attaches de haubans, l'autre extrémité de ces chaînes plongeant dans l'eau réalise ainsi une excellente « prise d'eau ». Sur les anciens voiliers en bois (coque et mât) dont les haubans sont souvent des cordages tressés plus ou moins isolants, il est recommandé de fixer une chaîne tout le long du mât, le transformant ainsi en paratonnerre, et de laisser traîner cette chaîne dans l'eau. Quant aux passagers, ils doivent se placer le plus bas possible à l'intérieur de la coque.


 

 

 

 

 

www.meteo-pro.fr