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Changement climatique : L’ours polaire, l’une des premières victimes du réchauffement climatique par F. DAERON


La fonte des glaces de l’Arctique force la population mondiale d’ours polaires vers un territoire rapidement artificiel, ce qui menace l’espèce d’extinction. Les scientifiques ont déclaré hier que cette fonte annuelle prématurée de la banquise, causée par le changement de climat, coupe court à la saison de chasse nécessaire aux ours, ceux-ci ayant besoin de la banquise flottante pour aller chercher leurs proies.
La disparition de la glace pendant les mois d’été force la population d’ours polaires affamés à parcourir de longs trajets sur leur territoire à la recherche de nourriture, donnant une fausse impression que l’effectif s’accroît et déborde sur les terres humaines.
Les agences de voyage canadiennes et américaines qui proposent des excursions en Arctique commencent à vanter la grande probabilité pour les voyageurs d’apercevoir des ours.
Mais une étude commune du Service Canadien de la Faune (CWS) et de la NASA, publiée dans le journal scientifique Arctique cette semaine et loin d’être rassurante, a déclaré que l’ours polaire est directement touché par le réchauffement global, ce qui indique que l’on risque de passer le stade d’alerte potentiellement irréversible.
La recherche sur les ours dans 5 régions de l’Arctique a découvert que la glace se retire de plus en plus tôt au fil des années, lorsqu’on compare les images satellite depuis 1979 jusqu’en 2004.
Les femelles ourses comptent sur la saison de chasse du printemps pour établir leurs réserves nécessaires pour passer les mois d’été. La fonte de la banquise signifie qu’elles n’auront pas assez de temps pour stocker leur réserve de graisse normale. Ces réserves de graisse peuvent atteindre une épaisseur de 12 cm.
L’étude a découvert que la saison de chasse du printemps s’est réduite d’au moins 3 semaines sur certaines régions, réduisant le niveau de graisse d’au moins 80 kg par animal.
Comme les femelles sont plus minces, elles sont plus faibles et exposées aux maladies. Leur capacité à se reproduire et les chances de survie de leurs petits déclinent significativement.
Claire Parkinson, scientifique à la Nasa et co-auteur du rapport a dit : "Notre recherche suggère vivement que le réchauffement climatique ait un effet significatif et négatif sur les espèces primaires dont la survie dépend de l’unification de la banquise."
La banquise fournit un terrain de chasse porté par les eaux pour les ours polaires sur lequel ils trouvent leurs proies (phoques et autres mammifères marins). L’ours polaire peut détecter un phoque à 20 miles à la ronde.
Mlle Parkinson a déclaré : « Nous sommes concernés par le fait que si la longueur de la saison de la banquise continue de décroître, l’ours polaire aura une période plus courte sur la glace pour se nourrir ».










 

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